La saison hivernale touche à sa fin et, grâce aux différentes présentations de mes luges faites dans différentes régions, je suis obligé de faire quelques considérations relatives à la rapidité avec laquelle j'ai été transporté comme « faux blessé » : à certaines occasions, nous atteint et dépassé les 50 km/h !
Je voudrais commencer par dire que, comme on peut également le constater sur ce site, en tant que fabricant de luges objectivement sûres grâce au système de freinage, je suis un très fervent partisan de l'importance d'avancer lentement lors du transport de la luge, surtout s'il y a la personne blessée à bord.
A cet effet, toujours en tant que fabricant, je prescris les limites de vitesse autorisées lors du transport des toboggans produits par Safelab Srl. :
6 km/h avec blessé à bord
12 km/h sans blessé à bord
Ces vitesses sont en partie définies en fonction des temps de réaction des freins électromécaniques montés à bord des toboggans, mais je les considère surtout importantes pour préserver et ne pas aggraver les conditions de la personne blessée pendant le transport lui-même.
J’adresse une invitation cordiale aux opérateurs qui préfèrent les vitesses élevées à une conduite calme et sûre, à réfléchir aux points suivants :
un toboggan avec à son bord un blessé pèse en moyenne 100 kg : ce toboggan qui percute à une vitesse de 30/40 km/h, produit une quantité d'énergie égale à environ 5000 Joules : imaginez les effets que tant d'énergie peut produire sur tous ceux qui, malheureusement, doivent y faire face ! (5000 Joules sont l'équivalent d'un poids de 540 kg tombant sur votre pied d'une hauteur d'un mètre...!!!)
un toboggan lancé à 30/40 km/h produit une telle quantité de vibrations et de secousses qu'elle provoque des douleurs et des souffrances tout à fait gratuites chez la personne transportée !
un toboggan lancé à 30/40 km/h produit chez la personne transportée un état émotionnel d'agitation tel qu'il peut, dans certains cas, aggraver le tableau clinique de la personne blessée.
à cette vitesse, le ou les conducteurs sont tellement occupés à gérer le toboggan qu'ils négligent l'évolution de l'état psycho/physique de la personne blessée, retardant par conséquent toute intervention utile au contrôle et à l'intervention d'actions visant à améliorer la situation.
à cette vitesse, les risques de casse ou de défaillance des matériaux augmentent de façon exponentielle, mettant ainsi en danger le bon résultat du transport lui-même.
à grande vitesse, il devient considérablement plus difficile d'éviter les skieurs inexpérimentés qui traversent le sens de la marche. contribuant également dans ce cas au risque d’accidents aux conséquences importantes.
enfin, l'image véhiculée par la conduite du toboggan à grande vitesse n'est pas celle du super homme ou de la super femme, mais plutôt celle de gens qui aiment le risque aux dépens du pauvre transporté incapable de se défendre face à un tel risque. situation de souffrance.
J'aimerais à ce stade pouvoir recevoir de votre part des éléments susceptibles de contester d'une manière ou d'une autre ce que j'ai affirmé afin de mettre en évidence ce que j'ai considéré à tort.
dans votre intérêt et dans l'intérêt de tous
TRANSPORT À UNE VITESSE RAISONNABLE
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